Un chèque 500 euros des maîtres Anysetiers de la Presqu’île

Lors de la réunion des maîtres Anysetiers à la Baule, le Grand maître en personne à remis, pour la troisième année consécutive, un chèque de 500 euros à l’association La Baule Cap Cœur.

LES ANYSETIERS :

Notre passé

Au Moyen-Age, les Corporations regroupant les personnes exerçant la même profession, étaient nombreuses et formaient des Confréries.
Sur ordre du Roi Saint-Louis, leurs coutumes et traditions étaient consignées dans le Grand Livre des Métiers.
Ces confréries imposaient à leurs membres un certain nombre de règles morales. Ainsi, une obligation d’assistance mutuelle, au plan morale comme au plan matériel, leur était imposée.
En l’an de grâce 1263, la Corporation des Anysetiers était enregistrée au Châtelet sur le Grand Livre des Métiers par Etienne Boileau, Prévost de Paris.
Ses membres étaient des médecins ou des apothicaires qui mettaient leur connaissance approfondies des propriétés de « l’Anis » au service d’un idéal : aider autrui.
L’anis provenait de Chine et était acheminée à Paris où il était confié aux Anysetiers. Les graines d’anis étaient écrasées avec un pilon arrondi en forme de marteau. Après distillation de macération, ils l’utilisaient pour fabriquer des drogues et des liqueurs.
En 1582, le Procureur du Roi rend une ordonnance afin d’interdire la contrefaçon. Ce texte constituait un « privilège » que le Roi accordait aux Maitres Anysetiers. Ce texte fut aboli lors de la Révolution de 1789 marquant ainsi la fin de la Corporation des Anysetiers.

Le présent

En 1955, un groupe de hautes personnalités du monde des Arts et de la Culture, encouragé par Paul RICARD, décidait de faire revivre les antiques traditions de la Corporation des Anysetiers. Ils créent ainsi des Anysetiers du Roi.
Au Moyen-Age, la cérémonie de remise de ses armes à un jeune homme devenant Chevalier revêtait un caractère à la fois moral et solennel. C’est cette cérémonie d’adoubement qui, dans sa forme comme dans son esprit, devait servir de modèle à la cérémonie d’intronisation d’un Maitre Anysetier.
En 1968, l’Association des Anysetiers du Roi devient l’Ordre International des Anysetiers, association régie par la Loi du 1er juillet 1901. Animé d’un souci de décentralisation, naissent alors les « Commanderies » dans diverses régions de France et dans plusieurs pays. Une Commanderie correspond approximativement à une ancienne Province telle que définie au Moyen-Age.
En 1990, L’ordre devient une Fédération de Commanderies autonomes obéissant à la Loi du 1er juillet 1901.

http://www.anysetiers.org/

12488 couches envoyées en Colombie

Après un article de presse, une dame apporte à l’association un lot de jouets et de peluches pour enfants. Le premier réflexe de Loïc a été de veiller à ce que chacun des 53 enfants puisse avoir un jouet et une peluche. Cependant, le directeur de l’hôpital de Bogota lui fait comprendre qu’ils reçoivent déjà des jouets, mais qu’ils manquent de couches-culottes.

La première chose, quand on veut être utile aux autres, c’est évidemment essayer de répondre à leurs attentes concrètes.
Il leur faut des couches, eh bien trouvons en !
L’association prend donc la décision d’acheter des couches et prend contact avec Pampers.
Bonne nouvelle : un dirigeant de l’entreprise souligne que celle-ci fait des dons chaque année à des associations caritatives. Loïc Pasquet a su se montrer convaincant puisque, quelques mois plus tard, il reçoit un appel téléphonique lui apprenant qu’on allait lui livrer 12 488 couches ! Un sacré stock.

Mais rien n’est jamais facile, même quand on veut faire du bien à ses semblables… Alors qu’il pensait réunir des fonds pour financer l’expédition de ce stock de couches (3 palettes), il apprend que les associations n’ont plus le droit d’expédier de tels volumes sans passer par une association du type Médecins du Monde (aux) ou Médecins sans Frontières, ceci depuis l’affaire du Darfour. Loïc ne se décourage pas et il ne manque pas une occasion pour évoquer son problème à ses interlocuteurs.
Finalement, c’est un pilote d’Air France, Philippe GOUX, qui arrive à les faire partir grâce à l’association Aviation sans Frontières, qui regroupe des pilotes et des anciens pilotes associés avec AIRBUS, et dont l’objectif est le convoyage aérien à but humanitaire, du matériel (et même parfois des réfugiés.).

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