Larsène est aujourd’hui reconnu comme un des grands professionnels de la magie en France. Vous l’avez vu sur France 2, dans l’émission de Patrick Sébastien, aux cotés de Michel Drucker ou sur Canal+.
Larsène, pouvez-vous vous présenter et revenir en quelques mots sur votre parcours d’artiste ?
J’ai 42 ans et je suis originaire de la région lyonnaise. Après avoir vécu de longues années à La Rochelle, j’ai rencontré une Normande et je me suis donc installé à Hérouville, où nous vivons depuis une dizaine d’années.
Je pratique la magie depuis que j’ai 16 ans. J’ai eu le déclic en regardant le spectacle du magicien Isaac, et c’est devenu une passion. Je fais ce métier depuis que j’ai 20 ans.
Vous parlez de déclic. Qu’est-ce qui vous a plu dans cette discipline ?
Avant toute chose, le fait qu’on fasse rêver les gens. Que tu aies face à toi une star de la chanson, un chef d’état ou un agriculteur, l’objectif reste le même : les entraîner dans un monde merveilleux. On est un peu comme le Père Noël, mais pour les adultes ! (Rires)
Comment doit-on vous appeler ? Magicien ? Mentaliste ? Illusionniste ?
Le terme dont tout le monde se souvient, c’est magicien. Après, il y a différentes spécialités. Moi, par exemple, je fais surtout du mentalisme et du « close-up », c’est-à-dire de la manipulation d’objets à quelques centimètres des spectateurs.
Mais lorsque j’ai débuté dans cette profession, comme tout le monde, j’avais surtout envie de faire apparaître des lapins ou des colombes !
Un numéro de « close-up » consiste-t-il essentiellement à détourner l’attention des gens ?
Pas forcément. Cela nécessite surtout une bonne mise en scène. Le plus difficile est de parvenir à se créer un personnage, car on ne peut pas se contenter de présenter son tour et puis c’est tout.
Il faut donc développer un vrai talent de comédien ?
Oui, en quelque sorte. Pour ma part, ce n’est pas quelque chose que j’ai travaillé spécifiquement. C’est venu avec le temps. On me dit aussi souvent que j’ai beaucoup de repartie. Bon, ça, tu l’as ou tu ne l’as pas…
Cela a-t-il boosté votre carrière d’apparaître régulièrement sur les plateaux de télévision ?
C’est un plus indéniable. J’ai eu la chance d’être convié plusieurs fois par les invités de Michel Drucker pour participer à Vivement dimanche. J’ai aussi fait le Grand journal, sur Canal +. Et je viens tout juste de terminer l’enregistrement du Plus grand cabaret du monde spécial Nouvel an.
Après, il faut aussi veiller à ne pas trop en faire. Si les gens te voient trop à la télévision, ils commencent à penser que tu es trop cher et donc inaccessible. Il faut faire des choix.
Mais quand l’équipe de production de Patrick Sébastien t’appelle, tu ne réfléchis pas et tu fonces. Faire partie de l’émission du réveillon, diffusée sur France 2, mais aussi TV5 ; cela représente potentiellement 70 millions de spectateurs, ça ne se refuse pas !